©️Ralph Tedy Erol
New-york, le 19 juin 2025.- Un rapport des Nations Unies classe Haïti parmi les pays les plus dangereux pour les enfants, avec une augmentation de près de 500 % des violations graves en un an. Publié jeudi 19 juin, le rapport pointe du doigt la coalition de gangs « Viv Ansanm », responsable d’une vague croissante d’enfants mutilés, tués et violés, alors que des gangs armés mènent des attaques coordonnées dans la capitale et au-delà.
Selon le Miami Herald, Haïti a enregistré une hausse alarmante de 490 % des violations graves des droits de l’enfant entre 2023 et 2024, selon le rapport de l’ONU. Déjà inscrite l’an dernier pour la première fois sur la liste noire des pays les plus préoccupants, Haïti occupe désormais la troisième place mondiale en matière d’augmentation de ces violations.
Le pays dépasse désormais l’Ukraine, pourtant en guerre, en nombre de violations graves enregistrées contre les enfants. L’ONU a documenté 2 mille 269 violations touchant mille 373 enfants, principalement à Port-au-Prince et dans la région de l’Artibonite. Ces abus incluent des violences sexuelles, des meurtres, ainsi que des attaques contre des écoles et des hôpitaux.
« Les violations commises contre les enfants en Haïti sont horribles », a déclaré un haut responsable de l’ONU, cité par le Miami Herald, ajoutant que le nombre de cas vérifiés ne reflète que le strict minimum des atrocités vécues par les enfants haïtiens.
Il a également souligné que, bien que l’ampleur réelle de la crise soit difficile à mesurer, les données déjà disponibles témoignent d’une situation extrêmement grave.
W.E.
